accueil - presse - Press Show


JAZZ A VIENNE
Liz McComb a converti le public : il était une foi

par La Rédaction du DL | le 28/06/10 à 01h47


 

La foi, l'énergie et la voix de Liz McComb ont converti le public du Théâtre antique, hier, lors d'une soirée dédiée à la musique sacrée et au gospel, mais pas seulement. Le blues, le feeling, la soul music étaient également conviés à la célébration. Dieu ! C'est sans doute l'esprit de la musique qui était convoqué, invoqué. Liz McComb a offert, hier, une journée marathon au public de Vienne et du festival. D'abord à la cathédrale Saint-Maurice, le matin, pour une messe divine.

Puis sur la scène du Théâtre antique l'après-midi, pour une balance qui a duré deux heures, avant un concert en deux parties.

La première a repris l'essentiel du dernier album de la diva de Cleveland, "The sacred concert", dont les rares et ultimes compositions mystiques de Duke Ellington. Tout en ferveur. Subjuguant le public...

La deuxième partie plus encore a mêlé sacré et profane, sensualité et mysticisme avec le répertoire de prédilection de Liz McComb, le gospel - "Jericho", forcément -, mais aussi toute la musique qu'elle aime, les musiques. "Deep river" et le violon de Regina Carter pour se recueillir ou se retrouver. "He got the all world in his hands", avec en plus le violoncelle d'Akua Dixon. Trio sublime de féminité, de subtilité et de talent.

Tellement beau qu'on y croit. Pour de vrai.

Jean-Luc COPPI
Paru dans l'édition 38H du 28/06/2010 (202949662641)





 

 

accueil - presse - Press Show