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jazz à vienne

Liz Mc Comb sans faux-semblant


 

Toujours très appréciée d'un large public,
la soirée gospel a rassemblé plus de 5 000 spectateurs

Invitée pour la quatrième fois, Liz Mc Comb, qu'on a souvent comparée à Mahalia Jackson en raison de sa profonde croyance, n'a pas ménagé sa peine. Accompagnée par une harpiste, elle a inauguré la soirée tout en délicates nuances avec un très solennel « Swing Low, Sweet Chariot ». Sous une chaleur écrasante, la chanteuse de Cleveland a fait équipe ensuite avec le pianiste, Bertrand Richard, et un trio à cordes, rejoint en cours de route par la violoniste, Regina Carter, puis la violoncelliste, Aka Dixon. Sans faux-semblant, avec une égale volonté de témoigner et de partager sa foi comme son amour du blues, de la soul et du jazz, la messagère de la paix a magnifié l'esthétique musicale universelle du gospel avec une poignante reprise de « Nearer, my God, to thee », et une version plus boogie de « No room at the hotel ». Sur ses dernières mesures le public lui sera définitivement acquis.

En seconde partie, d'une voix toujours grave et autoritaire, Liz Mc Comb a entraîné son petit monde vers des sommets plus churchy, aidée en cela par l'orgue rugissant du révérend Harold Johnson, la « steel guitar » aux glissandos hawaïens de Calvin Cook, les choristes très soul des Sacred Voices et accessoirement Régina Carter et Aka Dixon. Parfois enjouée, parfois plus recueillie la Diva gospel a ravi l'assistance qui n'a pas manqué une occasion pour manifester son approbation.


F.B.
publié le 28.06.2010





 

 

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