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Liz McComb
Tne Sacred Concert

Liz McComb, The Sacred Concert. Disque GVE / Naïve, 2009. Enregistré dans différents studios de Paris et de la région parisienne.

Harold Johnson (orgue, piano) ; Emmanuel Cheysson (harpe) ; Jean-Philippe Audin (violoncelle) ; Bertrand Richard (piano) ; Christophe Guiot (violon) ; Liz McComb (piano) ; Philippe Makaïa (percussions) ; Éric Voncenot (basse électrique, contrebasse) ; Larry Crockett (batterie) ; Lesa Terry (violon ; Zela Terry (violoncelle) ;

1. Lets go back ; 2. Jesus Lay your Head in The Window ; 3. Psamls 23 ; 4. Ammanuel ; 5. Peace in the Valley ; 6. Joyful Joy ; 7. Come Sunday ; 8. Swing low, Sweet Chariot ; 9. No Room at the Hotel ; 10. Sweet Little Jesus Boy ; 11. The Lord's Prayer ; 12. Nearer, my God, to Thee ; 13. Hymne à l'amour.

« Le Concert sacré », est un nouvel enregistrement de Liz McComb, et deux concerts qu'elle donnera les 11 et 12 juin à l'église Saint-Sulpice de Paris. Elle est une des plus grandes artistes actuelles de la soul, une des plus touchantes. Son art de la scène, son, talent et son métier,  lui permettent d'explorer les racines, du gospel (musique de Dieu) au blues (musique du diable), et les rameaux jazz, funk, ou même de la variété, quand elle s'empare de l'« Hymne à l'amour », chanté par Édith Piaf, du chant lyrique ( Thee Lord's Prayer ), ou voire le rap, quand elle mêle son extraordinaire « Oh when the saints », à la scansion hip-hop d'Oxmo Puccino. On pourrait y entendre de la transgression, un mélange hétéroclite des genres, du touche à tout. Mais il faut se rendre à l'évidence, Liz McComb, c'est un style, servi par ce quelque chose, ce  « je ne sais quoi », qui signe l'accomplissement d'un art, d'une singularité, qui est ici du côté de la sensualité et de l'élégance. La concert de musique sacrée, ou de musique spirituelle est une chose occidentale ancienne. Il s'agit d'un concert de musique évocatrice de la religion, mais en dehors du culte. Ce sont tout de même les mêmes musiciens qui composaient et jouaient pour  le culte et pour la taverne, et peut-être, entre ces deux mondes, serait bien celui du concert sacré sans les sacrements, qui les réunirait. Liz McComb, y serait  l'expression de Dieu, et James Brown celle du diable. Mais James Brown fut pourtant un dieu de la soul, alors pourquoi pas une Liz McComb diablesse, tout en blanc et bon genre, de la soul ? Écoutez sa réinvention de la mélodie du Finale de la 9e symphonie de Beethoven, qui se termine en Rythm'n'blues, avec des accents qui pourraient faire penser au « Sex Machine », un morceau culte du dieu James Brown, dans les années 1970.

« Le Concert sacré »,  huitième album de Liz McComb, ne manque ni d'émotion, ni d'inspiration. Il est admirablent servi par les musiciens, attentifs, avec goût et feeling.

Le site de Liz McComb
http://www.lizmccomb.com/
Gérald Arnaud : De James Brown à Liz McComb : les deux faces de la « soul »

Jean-Marc Warszawski
16 mai 2009

 

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