Liz Mc Comb
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Via Libre5 - N°7 Mai 2002

Liz McComb, le feu sacré du gospel par Cesare Battisti.
Vous parlez de la rumba, du blues, du samba, de la soul, du zouk, bref de la musique black en général et tout cela est la même chose. La première à avoir influencé mon chant est l'Eglise. J'étais enfant et cela a été très important pour le reste de ma vie parce, après, j'ai évolué d'une manière naturelle. Beaucoup de souvenirs sont liés à cette période: les gens venaient à la maison, accueillis par mon père et ma mère et tout le monde chantait. Ma sœur était au piano et moi, je l'accompagnais avec un gospel. Ensuite, l'Eglise a été l'extension logique de la maison. L'Eglise était en moi et moi, je ne le savais pas ... Lire la suite


LE MONDE - Jeudi 17 Janvier 2002
Sélection disques jazz par Sylvain Siclier
Partie à La Nouvelle-Orléans pour s'imprégner des vibrations et de l'histoire de la cité native du jazz, Liz McComb, plutôt connue comme chanteuse de gospel, en a ramené un enregistrement qui, à ce jour, se révèle comme son plus abouti. Fille de pasteur, née à Cleveland, Liz McComb a une indéniable " présence " vocale, une manière émouvante de donner corps aux mots, qui ont pu parfois être cachées par trop d'effets rentre-dedans. Entourée de musiciens qui transmettent le swing et le blues aux spirituals, Liz McComb équilibre les airs traditionnels (Just A Closer Walk With Thee, You Gotta Move) et ses compositions (The Big Mess, We Are More, à ravir les anges). Interprète entière, Liz McComb trouve avec The Spirit of New Orleans une vérité d'artiste.
1 CD EMI 7243 536674-2



LE FIGARO - Jeudi 10 Janvier 2002
Les disques de la semaine
Sélection réalisée par Jean-Luc Wachtausen et Christian Merlin
Sixième album de la prêtresse du gospel qui s'offre un détour par La Nouvelle-Orléans qui fut le berceau de Mahalia Jackson et de Louis Armstrong. Une sorte de pèlerinage aux sources du gospel et du negro spiritual pour la pianiste et chanteuse qui reprend ici avec beaucoup de ferveur et d'humilité quelques traditionnels comme " Over My Head ", " I Know It Was The Blood ", redonne corps à un classique (" Old Man River ") et glisse ses propres compositions (" The Big Mess ", " Broken Heart ", " 30 Pieces of Silver ") qu'elle illumine de sa voix expressive. Allelujah ! (EMI.)



LA CROIX - Mercredi 26 Décembre 2001
Liz Mc Comb porte haut les couleurs du gospel
Liz Mc Comb, c'est d'abord un profil, acéré. Installée seule au piano, battant bruyamment la mesure du pied, elle déroule ses doigts sur les touches en élevant une voix grave. Elle chante des paroles en forme d'hommage à Dieu et à l'amour, et se balance doucement pour entrer en transe, comme elle a dû le faire si souvent dans les temples. Car la chanteuse noire américaine ne badine pas avec le gospel, cette musique sacrée chrétienne des Afro-Américains, qu'on appelle aussi negro spiritual.
" J'ai la foi, j'ai besoin de croire. Vous n'êtes pas seul, je ne suis pas seule. C'est impossible de faire de la musique sans la foi, en tout cas pour moi. Je n'ai jamais douté, jamais ", affirme-t-elle avec fierté. Avant toutefois d'ajouter en aparté : " Enfin, presque. "
Elle n'est jamais aussi humaine que lorsqu'elle raconte comment, dès trois ans, elle chantait à l'église. " J'ai commencé sur les genoux de ma mère, au temple ", confie-t-elle en souriant. Une mère qui fut l'une des premières femmes pasteur de l'Eglise pentecôtiste, branche la plus africaine du protestantisme américain.
Et si Liz s'efforce de porter la bonne parole du gospel hors de son pays, elle n'oublie jamais qu'il incarne aussi la douloureuse histoire des Noirs américains ; une histoire qui a inspiré plusieurs chansons sur son nouvel album. " Mes ancêtres avaient l'espoir, ma grand-mère aussi, je suppose que cela se transmet dans la famille ", affirme-t-elle sereinement. En souvenir de son enfance, elle a choisi un portrait d'elle à l'âge de 7 ans pour la couverture de ce sixième disque, The Spirit of New Orleans.
Native de l'Ohio, elle est partie enregistrer ses compositions dans la ville mythique du jazz, qui fut aussi le berceau du gospel. Là-même où naquit Bessie Griffin, chanteuse qui l'emmena en tournée avec elle dans toute l'Europe voilà déjà vingt ans.
Liz est restée vivre en France, là où " les gens sont ouverts à l'art ". Entre deux allers-retours aux Etats-Unis, elle voyage, poussant récemment jusqu'en Israël. Et les troubles de notre époque lui inspirent cette réflexion : " Je crois aussi en l'être humain ".
Catherine Weibel



LE PARISIEN - Samedi 22 Décembre 2001
Liz Mc Comb fait swinguer Noël
Chaleur et dépaysement, voilà ce que procurent les chansons du nouvel album - le sixième de sa carrière - de la chanteuse américaine Liz Mc Comb. Douze morceaux de gospel, parfaits à écouter en cette période de fêtes, qui nous propulsent immédiatement dans ces églises animées du sud des Etats-Unis, où la foi se célèbre par des chants et des claquements de mains.
Une merveille
Enregistré en avril dernier à La Nouvelle-Orléans, berceau du jazz et du gospel, ce disque est une merveille pour les oreilles et pour le cœur. Et Liz Mc Comb, fille de l'une des premières femmes pasteurs, transmet avec passion ce style, porté par une fusion de chœurs et de cuivres et le sublime de sa voix rauque.
Parmi les titres qu'elle a écrits et composés, on citera " We are More " et " Broken Heart " et, pour les chants traditionnels, " Over my Head " et " You've Got to Move " (littéralement " Tu dois bouger " ), comme les plus entraînants.
De quoi mieux connaître cette chanteuse, qui, avant de résider en France et de se produire dans nos plus grandes salles (Casino de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Olympia), avait assuré, dès 1983, les premières parties de ray Charles et James Brown. Un gage de qualité.
Bérangère Adda



JAZZMAN / N° 74 - NOVEMBRE 2001
****
… la chanteuse et pianiste Liz McComb a fait le voyage pour se baigner dans l'atmosphère si particulière de la Cité du Croissant et rencontrer, sur un répertoire de negro spirituals traditionnels et de gospel songs, une solide brochette de musiciens locaux bien connus là-bas dans le monde de la soul et du jazz. Et la fusion a opéré à merveille. (…) la chanteuse a embarqué tout son monde dans un tourbillon généreux mais sans débordements excessifs et factices ; Liz McComb possédant en effet un très grand contrôle de son expression et de sa musique. (…) l'ensemble du disque, parfaitement composé, équilibré et varié dans les accompagnements, ne pourra que toucher les auditeurs sensibles. Une belle réalisation.
Jean Buzelin



JAZZHOT / N° 587 - FEVRIER 2002
INDISPENSABLE
Disons-le tout de suite, ce sixième album est certainement le plus beau disque de Liz, en tout cas le plus touchant. Le livret nous rappelle que Louis Armstrong était un grand chanteur de gospel et nous présente Liz comme sa fille en gospel ; je pense que c'est juste et ça situe le niveau de la chanteuse. Dans " Just a Closer Walk With Thee " elle atteint la grandeur de son idole Mahalia Jackson. La voix, le rythme, le feeling, tout rappelle le chef-d'œuvre de Mahalia qu'est son " In the Upper Room ". Elle y est bouleversante, écouter sa reprise après ce curieux solo de trompette qui est une sorte de prière naïve mais si chargée d'émotion et de ce vieil esprit new orleans dont le pari de Liz est de le restituer. Mission accomplie par elle, qui étant de l'Ohio est allée se baigner dans les profondeurs de la Cité du Croissant et a enregistré en parfaite communion avec des musiciens locaux.
On oubliera un " Old Man River " curieux, mais tous les autres thèmes, qu'ils soient des traditionnels ou des compositions de Liz, comme cet extraordinaire " We Are More " avec une mélodie qui semble venue des origines du gospel, sont ravissantes au sens fort du terme, c'est-à-dire qu'ils vous emportent. A noter les belles lignes de basse traditionnelles de Donald Ramsey qui galvanisent les groupes et assoient les morceaux dans le jazz, dont Liz est si proche.
La voix de Liz, toujours habitée par la foi, a pris de l'ampleur, du grave, de la raucité. Liz se livre totalement, corps et âme, avec la conviction et l'impact du preacher. Elle nous rappelle musicalement et magnifiquement que La Nouvelle-Orléans est vraiment la mère du jazz.
Serge Baudot



SOUL BAG - Hiver 2001 - N° 165
Enregistré à La Nouvelle-Orléans en hommage aux deux gospel divas de la ville, Bessie Griffin et Mahalia Jackson, ce disque peut être considéré comme le meilleur de Liz Mc Comb. Non pas que les enregistrements précédents soient à négliger, mais on trouve ici un véritable équilibre entre des objectifs de production ambitieux et spontanéité d'une voix qui sait habiter tout ce qu'elle interprète avec une rare ferveur. Le mélange chœur-brass band de Over my Head, la partie de tuba de Kirk Joseph sur Just a Closer Walk with Thee, le groove installé par le batteur de Wynton Marsalis, Herlin Riley, et le percussionniste historique de Pr. Longhair, Uganda Roberts, sur We are More ne comptent pas parmi ces artifices de studio comme on en rencontre çà et là, mais sont bien des vrais éléments de swing qui placent Liz dans des conditions optimales pour exprimer toutes ses qualités. Il flotte ici cette émotion et ce feeling sans lesquels la reprise de tels standards ne serait, au mieux, que réplique servile. Je ne peux pas vraiment dire qu'Old Man River fasse partie de mes thèmes de prédilection, mais ce qu'en fait Liz, passant en douceur et légèreté là où on aurait pu redouter un côté formel emphatique façon Paul Robeson, est bien la confirmation de la qualité de l'ensemble. De même, la superposition de la voix et du piano avec l'accordéon de Sunpie Barnes transforme le traditionnel You've got to Move en une espèce de ballade swamp que n'aurait pas renié Katie Webster. Le passage entre cette ambiance paresseuse et la tension qui règne tout au long d'Ain't no Grave résume à lui seul tout l'intérêt d'un disque où les changements de climats ne font que souligner la palette de cette chanteuse, dont la sensibilité à fleur de peau, si flagrante en concert, parvient là à bousculer le côté figé du studio. C'est donc bien une grande dame de la musique afro-américaine qui réside chez nous depuis plusieurs années. Que notre sens très hexagonal du paradoxe ne nous le fasse pas trop oublier. Les " j'ai trop vu de concerts de Memphis Slim " des éternels blasés-ronchons résonnent a posteriori avec une cruauté que la nostalgie a du mal à atténuer…
Stéphane Colin



PARIS CAPITALE - Décembre 2001 - N° 75
Nature ! Elle est nature cette Liz Mc Comb qui fait salle comble à chacun de ses passages sur scène. Avant de revenir enchanter Paris, sa terre d'accueil, cette reine du gospel part en tournée aux Etats-Unis, où l'on se décide enfin à reconnaître l'évidence de son talent. Pour nous faire patienter, deux disques punchy sortent en cette fin d'année.
Il était une fois… Liz Mc Comb
Pour réussir dans le show business, il y a deux méthodes. Soit vous êtes pris en charge par une grosse maison de disques qui vous fera courir sur les plateaux de télé et multipliera les campagnes de pub, soit vous faites vos preuves comme un(e) grand(e) face au public. C'est la seconde démarche qu'a adoptée Liz Mc Comb : bonne pioche ! En dix années cette chanteuse et pianiste a amplement convaincu, délivrant sa bonne parole et sa fière musique d'églises de salle en salle, devant une audience de plus en plus large.
A priori, le pari était loin d'être gagné, car le registre choisi par cette Afro-américaine est le gospel, genre musical sacré et populaire qui n'a pas les atouts de la disco ! pourtant, le public français est comme entré en transe à l'écoute d'une voix qui s'inscrit dans la tradition des Mahalia Jackson et autres Marion Williams. Pour comprendre cette fulgurante ascension, il faut également se souvenir que Liz Mc Comb, originaire de la cité industrielle de Cleveland-Ohio, est la fille d'une des premières femmes nommées pasteur aux Etats-Unis. Et pas dans n'importe quelle église, puisqu'il s'agit de celle des Pentecôtistes dont les offices sont réputés être les plus enthousiastes. On imagine l'enfance de Liz dans une telle atmosphère survoltée, et les rêves qui l'assaillent quand elle se rend compte que sa voix est celle d'une mezzo soprano…
Voilà vingt ans, ses débuts sont tonitruants. On la retrouve à l'affiche de grands festivals européens où elle est programmée en première partie de petits jeunes comme Ray Charles ou James Brown… Déjà, Liz n'a pas froid aux yeux ni aux cordes vocales. Sur les routes d'Europe puis d'Afrique, le destin de cette explosive chanteuse se confirme : celui d'une anti-star que personne n'empêchera d'exprimer sa foi. Ses paroles d'Evangile, le gospel donc, prennent de l'ampleur car Liz n'est pas sectaire. Elle n'est en effet pas insensible aux sortilèges qui émanent des musiques proches de son répertoire. Blues ; jazz, soul, funk enrichissent son chant, de même que les orchestrations de ses compositions et de ses adaptations d'airs traditionnels.
The Spirit of New Orleans, son nouveau disque enregistré en Louisiane, en apporte la preuve. Là, entourée de solides et inspirés musiciens, elle livre douze chants d'apôtre qui devraient faire grimper au rideau - en attendant de monter au ciel ! - tous les amateurs de musique authentique et profonde. En complément de cette nouvelle salve d'hymnes divins, on peut aussi trouver dans les bacs L'Essentiel, un album anthologique couvrant les dix années de carrière discographique de la saine et sainte Liz. Remarqué et très apprécié dès sa sortie aux Etats-Unis, ce disque devrait connaître un beau succès en France, ce pays qui permit à Liz d'affermir sa voix et sa foi. Hallelujah !
M.G.


Comité Musique - Bibliothèque départementale du Jura - Janvier 2007

Liz McComb vient de sortir, en janvier 2007, son nouvel album, "Soul, Peace & Love" (EMI). Le 2 février dernier, elle a donné un concert au Palais des Sports à Paris, faisant salle pleine, comme à son habitude. Elle est saluée par la presse comme la grande ambassadrice actuelle du gospel, alliant avec bonheur, authenticité et fougue, en femme de foi, des gospels traditionnels comme When the saints, et des créations récentes où se mêlent holy hip hop, rap, violoncelle, percussions créoles. Pour inviter la BDP du Jura à acquérir ce nouveau CD, pour se remettre en mémoire Liz McComb, voici une présentation d'un album disponible à la BDP, enregistré en 2001 à la nouvelle Orléans, berceau de Mahalia Jackson, Bessie Griffin et de Louis Amstrong: " The spirit of New Orleans"... Lire la suite

 

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